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Une sensation étrange m'envahit. C'est un fait, ils ne veulent plus en sortir. Cette perception singulière je la connais bien. Elle fait partie de moi. Je l'aime, je l'appréhende. Je l'attend.
C'est maintenant que commence ce jeu subtil entre tourments et désirs.
Cette attraction, je ne peux plus m'en séparer. Et même si je le voulais, elle ne me lacherait pas.
C'est de toute façon un supplice auquel je dois me résoudre. Une amertume qui m'ennivre, me rend vivante, me fait sentir que j'existe.
Ils grouillent dans mes entrailles, ils aiment m'arracher les organes.
[...]
Cette attraction, je ne peux plus m'en séparer. Et même si je le voulais, elle ne me lacherait pas.
C'est de toute façon un supplice auquel je dois me résoudre. Une amertume qui m'ennivre, me rend vivante, me fait sentir que j'existe.
Ils grouillent dans mes entrailles, ils aiment m'arracher les organes.
[...]
Le tiraillement cesse. Je voudrais qu'il reprenne aussitôt. Je veux pouvoir jouir encore de cette aversion qui prend possession de mon être. Ils me blâment pour leurs fautes , je dois supporter toutes les abjections humaines.
Cruelle distraction. Mes organes explosent, ils dansent, rigolent de me voir déperir.
Des hauts le coeur me viennent et je n''essaie pas de me battre. Je ne fais pas le poid. Cette essence je la connais bien. Joue avec moi.
Mes organes courent autour de moi, ils s'envolent, il faut que je les récupére, mais ne suis plus sûre de rien, je crois bien qu'ils s'arrachent de mes entrailles.
Il faudrait que je cours plus vite, que je les rattrape, mais j'aime trop quand ça s'arrache....
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Une étrange perception me dit qu'il prend mon être pour distraction et je crois que
j'aime ça.