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Sois patiente et tais-toi.

Fri, 29 Oct 2010 02:08:00 +0200

La vie a certes bien avancée, elle n'en est pas moins pourrie. Nan, elle est toujours à chier mais dans un autre genre.

Ce soir, je fais le bilan de cette année passée. Du coup, je remarque :

- Une certaine faculté à oublier d'être rancunière, à admirer mes tyrans. C'est une forme de sadomasochisme finalement; ou une connerie incurable;au choix.

- Qui l'aurait cru, je suis moins dépravée.
Il semblerait qu'à la même époque l'année dernière, j'écrivais ces articles avec un état d'ébriété assez avancé.

- Je suis toujours aussi conne : Oui, je suis toujours là, à écrire pour des personnes qui se foutent éperdument de ma vie. Mais j'vais pas faire un article à la pouf' attitude du genre " Si tu m'aimes pas j'men fous, clique en haut à droite sur la croix rouge et casse toi ". Nan, j'préfère encore que vous me détestiez, ça sera toujours mieux que de l'indifférence.

What does that mean ?

Wed, 17 Mar 2010 20:48:00 +0100

Mon "grand" retour..
Certes pas si glorieux finalement..
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Le pire, c'est que je suis en vie. Oui, le pire..
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"Vers 20h30 il s'endormit, seul dans son appartement, la bouteille de vodka répandant son liquide incolore sur la moquette du salon. Pendant ce temps, non loin de là, une jeune femme blonde crachait du sang sur la sienne tandis que l'amour de sa vie ouvrait une deuxième bouteille de whisky..."

- Loïc André-

a beautiful lie/ third part.

Sat, 23 Jan 2010 17:31:00 +0100

retour en arrière:

"Le but est-il de trouver les personnes avec qui on se sent le moins mal ?"

"Si le bonheur est inaccessible, que le but final de l'homme est l'évolution, alors on peut dire, à défaut de chercher le bonheur, qu'il faut chercher les personnes avec qui effectivement on se sent le moins mal."

a beautiful lie/ second part.

Thu, 21 Jan 2010 09:36:00 +0100

Ce matin, j'me sens plus si différente.
J'me sens abandonnée, horriblement seule, déphasée aussi.

Exactement comme si la personne qu'on attendait, passait devant nous, sans s'arrêter.

Et je sais, que c'est ce qu'il se passe.

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a beautiful lie

Wed, 20 Jan 2010 21:15:00 +0100

Je ne suis pas venue depuis longtemps me diriez-vous.

Alors pourquoi revenir?

Peut être ai-je juste besoin d'écrire...

Je pensais.

Que les choses seraient différentes. De par mes choix, mais disons que les choses ne changent jamais. Les situations évoluent, ont l'air différentes en apparence, mais en fait..

J'ai déjà entendu ces mots, mais ce ne sont pas vraiment les siens.

Vraiment, il faut bien avouer que les gens ne sont pas si différent les uns des autres.

On les indiffère. Ils m'indiffèrent..

Le but est-il de trouver les personnes avec qui on se sent le moins mal ?

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Avez-vous dejà mesuré l'importance que la musique peut avoir sur nous ?

C'est quand même fou, cette faculté qu'elle a, à nous rendre si bien/mal.
Comment imaginer, que certains pleurent sur une même musique, que d'autres vont baiser dessus.

ELLE, baise, sur ma musique de bad.

Elle..

Cette fille léopard zébrée aux papiers de bonbons. Indescriptible mélange de fougue, et de bonne humeur.
Pourtant, je ne l'envie pas.

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Je pense aussi à lui. Que je n'envie pas non plus.

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Are you trying to turn me on ?

Sun, 08 Nov 2009 21:42:00 +0100

Certains appellent ça la dépendance. Ici nous dirons qu'il est question d'inspiration. D'un appel à la création, sans doute. Voir d' un appel, tout court.
Ma vie est un véritable bordel, construite à partir de bas, et de plus bas encore. Et étonnement, j'aime ces périodes de remise en question, ce recadrage personnel qui me fait toucher le fond.C'est peut-être le seul moment ou j'me sens vivre réellement.
Se sentir si mal, finalement, nous fait savoir qu'on existe, qu'il y'a encore quelque chose à accomplir quelque part. Ca vous prend aux tripes, et vous donne l'espoir de pouvoir recommencer quelque chose de différent, de meilleur, sans en être vraiment convaincue toutefois. Juste dans le but de se demander si une fois de plus on sera capable de tout abandonner, formater, pour réessayer, encore.. Et encore.

Oui, je suis conne, c'est une évidence. Et pire que ça. Je ne fais rien pour que ça change.

M'enfin, il s'agit d'une de ces conneries un poil constructives: une passion aveugle et acharnée. Une sorte d'oublie de sa personne pour essayer de se donner corps et âme pour quelques retours subtils. Une déchéance, sans surprise.

Je me sens bien d'aller mal, et je me sens mal d'aller si bien d'aller mal..

Il y'a comme maintenant, des retours sans surprise... J'mexplique :

Une espèce de magicien assez habile, vous fait croire que votre vie aussi médiocre soit-elle vaut le coup d'être vécue. Que pour lui elle a de l'importance. Et même que quelque part son évolution l'intéresse.
Bref, un magicien dis-je ? Un illusionniste.. Un ensorceleur peut-être même.
Il vous joue des tours, fait des choses extraordinaires.Et use de son expérience pour vous montrer à quel point son spectacle est parfait, et maîtrisé. Nan biensûr, vous, vous ignorez tout de ses secrets. Vous n'y voyez que l'aspect divertissant. Ne pas savoir c'est intriguant.
Mais comme tous les magiciens, il n'en est pas à son coup d'essai. Pour exceller dans cet art impaccable, d'autres sont passé par là et ont assisté à ses tours de passe passe.
Le numéro terminé, c'est à ce moment précis que tout commence. Ou vous comprenez que toutes ces paillettes qu'il vous a balancé à la gueule n'étaient que de la magie noire.
Et tel un prestidigitateur accompli, il disparait avant que vous ne puissiez comprendre la supercherie.

Mais comme nous restons tous de grands enfants. Nous continuons aimer les tours de magie.
Hey oui, il serait probablement temps de comprendre que la vie n'a rien de magique.

**Elle voudrait bien un coup de baguette magique....**

Je ne pense plus (qu') à vous..

Mon, 02 Nov 2009 11:05:00 +0100

.
Je me mets à penser que je pense trop.
Et je me rappelle de cet après-midi. Un moment plutôt atypique, mais pas désagréable cela dit. Au cours d'un longue conversation, bien peu intéressante. J'ai compris: Les girafes peuvent tomber amoureuses des panthères.

________________

Bref, elle aussi eût fini bien déçue.

Elle aurait pu se mettre à boire, à se droguer. Et pourquoi pas se prostituer. Mais elle préfère les histoires compliquées. Une de celles, à laquelle on a l'impression de pouvoir s'accrocher. Une illusion parfaite de doux rêves et fantasmes qui nous laisse présager d'un avenir incertain. Un amour conceptuel, limite platonique, mais parfaitement fusionnel, possédé par l'amour des idées et de l'esprit au delà d'une attraction charnelle. Une esclave de plus pour avoir voulu essayer.

Peut-être aurait-elle dû se prostituer.

Mais il faut croire qu'elle préfère l'indifférence à l'ignorance.

ça fait 31 heures et 13 minutes

Mon, 05 Oct 2009 23:59:00 +0200

Ca y'est.. C'est le début d'la fin. Ou.. la fin du début, j'sais pas trop finalement.
M'enfin Il n'y a que trop peu d'importance, c'est la fin, c'est tout.
La faim d'exister peut-être?
D'être libre, de rire, de m'épanouir, de m'engager, de me tromper, de recommencer, de tout plaquer, de recommencer encore, d'aimer, d'être aimée, comprise, respectée, utile, prise au sérieux, prise tout court,

D'être seulement. De vivre....

Et tiens, en parlant de la vie. N'avez-vous jamais remarqué qu'elle se fout bien de nous ? Bon là j'vous apprend rien, c'est sûr...
Je m'explique: Quand on est jeune.. Ben on est jeune ( wouaha en plus j'ai trouvé ça toute seule ) et on fait plein de trucs un peu débiles..
Finalement on vieillit ( et on devient tout dégoulinant.. ), et on s'apperçoit que tous ces trucs débiles fait quand on était jeune et con. Ben, affluent sur notre vie, et on a perdu, une minute, deux minutes, trois.. un mois,une année...
La vie se consumme finalement par les deux bouts

Elle aussi, elle se fait surprendre par les deux côtés..

Monologue à deux

Tue, 29 Sep 2009 19:10:00 +0200

"Je ne vole plus je suis tombé sur ciel(le) qui me rend heureux. Et pour rien je ne tomberai plus haut."

Elle te répondra que plus jamais de son ciel tu ne tomberas

Mon monde s'écroule

Tue, 29 Sep 2009 19:01:00 +0200

J'ai bien cru crever.
Pourtant..

Allongée en plein milieu d'un champ, un léger brouillard me laissait appercevoir cette lueur si douce et apaisante.
Le printemps chantaient dans mes oreilles, un oiseau s'est même posé près de moi.
Tiens, un coquelicot ! Tellement fragile, parait-il.
Et l'autre pie perchée ne sifflote plus, elle se moque, ravie de ce spectacle. Accompagnée de son cher acolyte le rapace, elle attend le coup de grace.

[ "T'peux t'pousser? faut j'prenne un truc dans l'frigo!" ]

Mais regarde, c'est pas un frigo... Nan. Mais seulement tu ne sais pas voir les choses.
Et bizarrement, là arrive le moment, où y'a un truc qui se déconnecte chez moi. La gueule anesthésiée, je parle mais les mots ne sortent pas.
Et toi tu me prends, et me vire de mon champ.

[ Tu me regardes, pie..]
Que croyais-tu ?
Mon champ, le printemps, partis. Ma belle herbe verte volée, partie en fumé.. ?
T'y pensais vraiment ?
...
Eh bien tu es définitivement pire que pie..

Pire, s'envole vers une autre Pigeonne ?
" Elle est bonne " dis-tu ?

Mais crois-tu vraiment que ce sera LA bonne ?

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