Certains appellent ça la dépendance. Ici nous dirons qu'il est question d'inspiration. D'un appel à la création, sans doute. Voir d' un appel, tout court.
Ma vie est un véritable bordel, construite à partir de bas, et de plus bas encore. Et étonnement, j'aime ces périodes de remise en question, ce recadrage personnel qui me fait toucher le fond.C'est peut-être le seul moment ou j'me sens vivre réellement.
Se sentir si mal, finalement, nous fait savoir qu'on existe, qu'il y'a encore quelque chose à accomplir quelque part. Ca vous prend aux tripes, et vous donne l'espoir de pouvoir recommencer quelque chose de différent, de meilleur, sans en être vraiment convaincue toutefois. Juste dans le but de se demander si une fois de plus on sera capable de tout abandonner, formater, pour réessayer, encore.. Et encore.
Oui, je suis conne, c'est une évidence. Et pire que ça. Je ne fais rien pour que ça change.
M'enfin, il s'agit d'une de ces conneries un poil constructives: une passion aveugle et acharnée. Une sorte d'oublie de sa personne pour essayer de se donner corps et âme pour quelques retours subtils. Une déchéance, sans surprise.
Je me sens bien d'aller mal, et je me sens mal d'aller si bien d'aller mal..
Il y'a comme maintenant, des retours sans surprise... J'mexplique :
Une espèce de magicien assez habile, vous fait croire que votre vie aussi médiocre soit-elle vaut le coup d'être vécue. Que pour lui elle a de l'importance. Et même que quelque part son évolution l'intéresse.
Bref, un magicien dis-je ? Un illusionniste.. Un ensorceleur peut-être même.
Il vous joue des tours, fait des choses extraordinaires.Et use de son expérience pour vous montrer à quel point son spectacle est parfait, et maîtrisé. Nan biensûr, vous, vous ignorez tout de ses secrets. Vous n'y voyez que l'aspect divertissant. Ne pas savoir c'est intriguant.
Mais comme tous les magiciens, il n'en est pas à son coup d'essai. Pour exceller dans cet art impaccable, d'autres sont passé par là et ont assisté à ses tours de passe passe.
Le numéro terminé, c'est à ce moment précis que tout commence. Ou vous comprenez que toutes ces paillettes qu'il vous a balancé à la gueule n'étaient que de la magie noire.
Et tel un prestidigitateur accompli, il disparait avant que vous ne puissiez comprendre la supercherie.
Mais comme nous restons tous de grands enfants. Nous continuons aimer les tours de magie.
Hey oui, il serait probablement temps de comprendre que la vie n'a rien de magique.
**Elle voudrait bien un coup de baguette magique....**